Les consommateurs de plus en plus sensibles à l’impact environnemental de la livraison
Par Guillaume Trecan | Le | Retail
La deuxième étude de l’éditeur Descartes sur la livraison responsable montre une forte progression sur un an de la sensibilité des consommateurs à l’impact environnemental des livraisons.
L’éditeur canadien de solutions cloud dédiées à la supply chain, Descartes, publie la deuxième édition de son étude sur les livraisons responsables auprès de 8 000 consommateurs dans neuf pays d’Europe et d’Amérique du Nord. En France, la sensibilité à l’impact environnemental des produits et des entreprises est particulièrement fort, avec 47 % des consommateurs qui s’expriment dans ce sens contre seulement 29 % dans les pays scandinaves.
La commodité avant l’environnement
Dans leur choix de livraison, ces mêmes consommateurs restent toutefois plus nombreux à privilégier la commodité de livraison à son impact environnemental : 40 % du panel prend ses décisions en considérant importante la commodité de livraison, contre 38 % qui considèrent aussi important la commodité de livraison et son impact environnemental. Les consommateurs français restent en avance sur ce point également. Ils sont 42 % dans ce cas.
Groupage, consigne, lenteur…
Les différentes méthodes de réduction de l’impact environnemental de la livraison progressent dans leur degré d’acceptation par les consommateurs : grouper toutes ses commandes en une seule fois dans la semaine (de 50 % à 59 % entre 2022 et 2023), retirer sa commande en magasin (48 % à 53 %), utiliser une consigne (de 40 % à 49 %), ralentir les livraisons pour les rendre plus respectueuses de l’environnement (de 38 % à 46 %)… 26 % des consommateurs s’affirment même prêts à payer un prix plus élevé pour le produit ou la livraison.
Une sensibilité non sans conséquences
La sensibilité croissante des consommateurs peut avoir des conséquences directes sur l’activité des vendeurs, en particulier auprès des 18-34 ans, qui sont 34 % à arrêter d’acheter auprès d’un détaillant à cause de ses mauvaises pratiques environnementales ; 23 % ont publié un avis négatif sur les réseaux sociaux.