Stockoss crée un poste de directeur technique confié à Guillaume Brocard
Par Guillaume Trecan | Le | It
Stockoss, startup qui propose une offre de réception, de stockage et de livraison, vient de créer un poste de directeur technique pour accompagner sa croissance. Il doit consolider l’approche Tech de la société et faire notamment tripler l’effectif dédié en interne.
« Stockoss a vocation à développer des produits technologiques pour aider, d’un côté, les entreprises à mieux délivrer leur sujet logistique et, de l’autre, les logisticiens à mieux exécuter pour le compte de ces entreprises », explique son fondateur Laurent Bonnet. Son offre se décline avec deux solutions, Stockoss Order One, OMS pour ses clients, et Stockoss Warehouse One, WMS en version application mobile pour ses partenaires. Stockoss a réuni autour de sa solution une soixantaine de partenaires 3PL.
Tripler l’équipe Tech
L’arrivée de Guillaume Brocard doit servir de catalyseur au développement d’une équipe technologique, actuellement constituée de trois personnes, qui doit tripler sous 18 mois. Une perspective cohérente avec la trajectoire de croissance de Stockoss, dont le chiffre d’affaires (non dévoilé) a triplé tous les ans depuis trois ans, à en croire Laurent Bonnet qui promet de le multiplier au moins par deux tous les ans sur les deux prochaines années. Guillaume Brocard est rattaché aux deux fondateurs de Stockoss, Laurent Bonnet et Franck Nussbaumer, qui se partagent la direction générale de Stockoss avec, pour le premier, une orientation plutôt développement commercial et, pour l’autre, direction opérationnelle.
« Parmi mes priorités figure notamment le fait de structurer nos process et notre manière de travailler sur les questions technologiques. Mon objectif est de promouvoir une approche technologique en interne, mais aussi auprès de nos clients. L’autre ambition lié à la création d’un poste de CTO est d’organisation une réflexion technologique fondée à la fois sur les besoins métiers qui remontent de nos clients et sur nos ambitions en matière de positionnement marché », explique Guillaume Brocard.
Veiller à l’uniformité et au maintien des datas
Parmi les évolutions qu’il entend engager, il prédit en particulier une probable uniformisation de Stockoss dans sa manière d’exposer ses services et de les exploiter, ainsi qu’une meilleure scalabilité de la plateforme. Deux évolutions qui doivent faciliter une probable internationalisation de la plateforme. Le nouveau CTO va ainsi devoir travailler sur l’uniformisation des données manipulées par la solution. « Nous avons aujourd’hui près de 600 000 produits en stock, auxquels est associé un nombre infini de caractéristiques (poids, taille, localisation, quantité…) et, avec notre objectif de triplement de l’activité, maintenir ces données et leur scalabilité est un enjeu très important », précise Laurent Bonnet.
Nous sommes en train de travailler sur de nouvelles fonctionnalités qui vont nous permettre d’adresser des marchés encore un peu plus larges
« Nous sommes en train de travailler sur de nouvelles fonctionnalités qui vont nous permettre d’adresser des marchés encore un peu plus larges », révèle le co-fondateur de Stockoss et Guillaume Brocard de surenchérir : « d’où l’importance d’un double enjeu données et services ».
En plus de la perspective d’une internationalisation de son offre, Stockoss compte sur un élargissemet de sa base client dans le retail. « Au-delà des problématiques de surstockage ou de logistique dernier kilomètre sur lesquels nous sommes bien positionnés, notre ambition est de faire de la logistique contractuelle avec des retailers de manière un peu plus massive », avance Laurent Bonnet qui cible des PME allant d’une dizaine à une centaine de millions d’euros de chiffre d’affaires.
Portrait
Guillaume Brocard (45 ans, Dess Paris XI) était dernièrement à la tête de la startup Scorpet, qu’il avait fondée un an plus tôt. Il a passé toute sa carrière dans l’activité du logiciel, d’abord chez Aribus Defense & Space, puis chez Thales, où il a évolué onze ans dans des fonctions d’ingénieur logiciel puis d’architecte logiciel. Il a ensuite travaillé pour Stellantis, puis Expleo, dont il était directeur technique d’Expleo jusqu’en mars 2022.