Deux nouveaux appels à projet France 2030 pour les véhicules de demain
Par Guillaume Trecan | Le | Route et fer
L’appel à projets « soutien aux projets d’investissements pour produire en France les véhicules routiers de demain et leurs composants », vient d’être lancé par le gouvernement, avec cinq volets couvrant aussi bien le développement de véhicules décarbonés que d’infrastructures énergétiques électriques ou hydrogène.
Ce lancement a été effectué le 20 février en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie et Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, annoncent avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement, en charge de France 2030, le lancement de l’appel à projets (AAP).
Ce nouvel AAP comprend cinq volets : développement et assemblage des véhicules de demain ; production des principaux composants et équipements du véhicule de demain ; production des infrastructures de recharge et d’avitaillement pour les véhicules électriques à batterie et à hydrogène ; diversification des sous-traitants automobile ; projets d’amélioration de la performance environnementale des procédés et sites de production. Les projets attendus devront présenter une assiette de dépenses éligibles d’au moins un million d’euros pour les projets individuels et au moins deux millions d’euros pour les projets collaboratifs. Les projets pourront être déposés lors de deux relèves : le 29 mars 2023 et le 15 mai 2023. Le cahier des charges est disponible sur le site de Bpifrance.
91 millions d’euros d’investissement sur un premier AAP
L’an dernier, un premier appel à projets destiné à la diversification des sous-traitants, a déjà été lancé dans le cadre de France 2030. Il a permis de sélectionner 83 projets, représentant plus de 307 millions d’euros d’investissements industriels, soutenus pour près de 91 millions d’euros par l’Etat.
Opéré par Bpifrance, ces appels à projet bénéficient d’une enveloppe globale de 3,6 milliards d’euros et visent à soutenir la production de deux millions de véhicules à zéro émission, tout en faisant en sorte que la France maîtrise la conception et l’industrialisation des composants des véhicules. Cette dynamique soutenue par le gouvernement a aussi vocation à favoriser la diversification et la modernisation de l’industrie automobile, y compris dans les dimensions recharge et d’avitaillement pour les véhicules électriques à batterie et à hydrogène.